Les aventures du juge Ti : Van Gulik

juge-ti-1.jpg

Grand érudit et véritable polyglotte, le hollandais Robert Van Gulik (1910-1967) s’est initié à la poésie et à la calligraphie chinoises, au tibétain, au sanscrit, à la philosophie bouddhiste. C’est en 1948, au Japon, qu’il traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An, ou Affaires résolues par le juge Ti, authentique fonctionnaire de l’époque Tang. S’inspirant de l’art des vieux récits chinois, il écrit alors 24 récits policiers fictifs, qui font découvrir au lecteur occidental maints aspects de la vie sociale de la Chine des Tang.

Biographie 

1910 : Fils d’un médecin de l’Armée royale des Indes hollandaises, Robert van Gulik est né à Zutphen en Hollande.

1915-1922 : Il séjourne dans son enfance à Surabaïa à Java, dans ce qui était alors les Indes néerlandaises. Il y apprend le javanais et le malais. C’est à cette époque qu’il étudie les rudiments du chinois.

1923 : RVG retourne en hollande et entre au lycée où s’ajoutent le latin et le grec. Il perfectionne son chinois  – mandarin et cantonnais – écrit et parlé en prenant des cours particuliers. Parallèlement, il s’initie au russe et au sanscrit !

1928 : Il commence sa collaboration avec China et rédige des articles pour cette revue sino-hollandaise et publie des ouvrages sur la poésie de la Chine ancienne. Il a dix-huit ans !

1929-1934 : Inscrit à l’université de Leyde, il entreprend l’étude du droit colonial oriental, approfondit sa connaissance des langues chinoises et se met au japonais. C’est l’époque où il s’initie à ce qui deviendra un rituel journalier : la calligraphie chinoise au pinceau. Il quitte l’établissement avec une licence et se rend à l’université d’Utrecht pour apprendre le sanskrit et le tibétain.

Robert Van Gulick

1935-1942 : Il obtient son doctorat en 1935 et, peu après, une affectation diplomatique dans la capitale du Japon. Il y publiera deux études sur les théories archaïques chinoises de la pratique musicale et se constitue sur ce sujet une bibliothèque de livres et de manuscrits qu’il va perdre ainsi que sa collection d’oeuvres d’art asiatique lorsqu’il est évacué de son poste au début de la Seconde Guerre mondiale.

1943 à 1946 : il est envoyé pour de courtes missions diplomatiques dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est, en Egypte et en Chine, où il est promu Premier secrétaire de la légation hollandaise. Il s’adonne au luth chinois sur lequel il ne tardera pas à publier un ouvrage d’érudition. C’est à cette époque qu’il rencontre sa future épouse Shui Shifang, diplômée de l’université de Ch’i Lu, fille d’un mandarin impérial et secrétaire à l’ambassade. Il l’épouse en décembre 1943. Le couple aura quatre enfants.

Robert van Gulik with his wife Shi-Fang in Chongqing in 1946. Courtesy of the Van Gulik family

1946 : transfert à la Haye où il travaille à la section politique du ministère des Affaires étrangères. Il est ensuite envoyé aux Etats-Unis comme conseiller à l’ambassade de Washington où il sera nommé membre de la commission de l’Extrême-Orient chargé des problèmes concernant l’occupation du japon.

RVG Vie sexuelle en Chine

En 1948, il est de retour à Tokyo en qualité de conseiller auprès de la Mission militaire Hollandaise. C’est alors qu’il se lance dans l’écriture des aventures du juge Ti. Il étudie encore l’art pictural de la dynastie Ming. Ces recherches le conduiront à publier deux ouvrages  : l’un sur les estampes de la dynastie Ming, l’autre sur la vie sexuelle en Chine ancienne.

1953 : Il est promu diplomate extraordinaire et plénipotentiaire des Pays-Bas au Moyen-Orient et va s’installer à Beyrouth où la situation politique est des plus instables et le poste parfois dangereux. Il saisit l’occasion d’étudier la langue et la religion arabe à l’université de Beyrouth. Sa est maison bombardée et sa famille évacuée, Il trouve moyen de poursuivre ses études et son travail… dans son sous-sol. C’est l’époque où les aventures du juge Ti l’absorbent. Il les rédige lui-même en anglais, hollandais, japonais et chinois. Il publie également une oeuvre monumentale sur l’expertise des oeuvres d’art chinoises.

Van-Gulik-and-Bubu

1959 : muté en Malaisie, il est nommé ambassadeur à quarante-neuf ans et découvre dans ce pays les gibons, Il ne s’en sépare plus et leur consacrera un livre.

1963 : De retour à La Haye, il exercera les fonctions de directeur du Bureau de la recherche et de la documentation au ministère des  Affaires étrangères et écrit son unique roman contemporain : Le jour de grâce.

1965 : Sa carrière diplomatique culmine avec sa nomination au poste d’ambassadeur auprès du Japon et de la Corée.

1967 : Gros fumeur, il meurt prématurément d’un cancer du poumon.

La découverte du Juge Ti

Alors qu’il étudiait la langue et l’histoire chinoises depuis une quinzaine d’années, il découvrit, en 1940, un roman policier anonyme du XVIIIème siècle qui  éveilla en lui un soudain intérêt pour la littérature criminelle chinoise. L’ouvrage lui paraissant présenter une certaine importance, il en fit la traduction qui fut publiée à Tokyo en 1949, sous le titre Dee Gong An.

Les personnages

Si le roman Dee Gong An est bien fictionnel, il n’empêche qu’il prend appui sur un personnage qui a bel et bien existé plus de mille ans auparavant : Di Renjie (630-700), homme politique de la dynastie Tang et de la dynastie de l’impératrice Wu Zetian, sous le règne de laquelle il fut chancelier. Personnalité des plus en vogue de son temps, il est apprécié pour avoir tempéré le régime de la terreur par son efficacité et son honnêteté.

Réputé pour ses capacités d’enquêteur, Dee est le héros de romans policiers chinois. Il y résout des affaires entouré d’une équipe d’acolytes. “J’ai choisi le juge Ti comme personnage central parce que nous en savons beaucoup plus sur son compte que sur celui des autres détectives de la Chine ancienne. Les annales officielles sont particulièrement explicites en ce qui concerne sa carrière à la cour impériale, et les descriptions de ses hauts faits dans la seconde partie de sa vie permet de se former une claire image du genre d’homme qu’il était.” (R.Van Gulik)

Robert Van Gulik se heurta à une difficulté concernant le caractère du Juge Ti. “Une tradition toujours respectée veut en effet que le détective chinois ne présente aucune des faiblesses  inhérentes à la nature humaine, et surtout qu’il ne cède jamais à un entraînement sentimental”. Le résultat est un compromis entre un surhomme et un type plus humain. Robert Van Gulik appuya donc sur des traits qui pour nous sont plutôt des faiblesses alors qu’ils étaient considérés comme des vertus par les Chinois de l’ancienne mode : une attitude ultra-confucianiste caractérisée par l’étroitesse d’esprit avec laquelle il juge la peinture et la poésie, son inébranlable  conviction que tout ce qui est chinois est ipso facto supérieur, et le dédain pour le “barbare étranger” qui en découle, son préjugé contre le bouddhisme et le taoïsme.

A cela on peut ajouter l’intime conviction du juge Ti que la piété filiale  exige une humble acceptation de la part d’une jeune fille d’être vendue à une proxénète par ses parents ou encore sa tolérance pour la torture et son obéissance absolue à des lois prescrivant une mort d’une cruauté inhumaine. Autre temps autres moeurs….

 

Pour les quatre assistants, le sergent Hong, Tiao Tai, Mah Jong et Tao Gan, l’auteur a utilisé le quatuor (imaginaire, lui) qui figure dans Dee Gong An, conservant les noms, mais développe leur caractère selon sa fantaisie personnelle. Pour la création des autres personnages, il puisa dans les annales historiques, les vieux romans et nouvelles chinoises qui fourmillent de types curieux ou amusants.

Le petit peuple des villes chinoises est un autre héros récurrent des enquêtes du juge Ti : artisans, boutiquiers et même mendiants organisés en guildes aux règles strictes, moines, vagabonds, poètes de cour, étudiants et candidats aux examens littéraires, acrobates, actrices, courtisanes de haut vol et putains de bas étage, voyous et escrocs de tous poils sont les acteurs pittoresques et bien campés des enquêtes criminelles du perspicace magistrat.

Toutes les classes de la société chinoise ont leur place dans les romans de Van Gulik, façon de rappeler que dans la Chine médiévale était supposée régner une égalité devant la loi dont le magistrat local était le premier garant.

“Rencontres et séparations sont choses fréquentes en ce monde /Ou joie et tristesse alternent comme la nuit et le jour  / Les juges passent, mais la Justice et le Droit demeurent / Immuables comme la Voie impériale elle-même.”

Espace et temporalité

Les premières histoires du juge Ti se déroulent dans la ville principale d’un district, le plus souvent dans le Yamen, car “c’est en ce lieu que prennent place les épisodes les plus importants des anciens romans chinois. Le Yamen est un vaste ensemble de bâtiments  séparés par des cours et des galeries, le tout entouré d’une muraille et correspondant  à peu près à notre Hôtel de Ville.” (R.Van Gulik). Afin de réduire au minimum les inévitables répétitions, chacun des récits relate les aventures arrivées au Juge Ti pendant les premiers jours de son arrivée dans un nouveau poste afin de varier les atmosphères inhérentes à chaque lieu.

plan de la ville de Lan-Fang

 

L’auteur dessine ensuite le plan de villes imaginaires y intégrant ce que contenait chaque ville ancienne : le Yamen, le temple de Confucius, le temple du Dieu de la guerre, la tour du tambour, etc. Un bâtiment lui-même peut donner lieu à un plan.

juge Ti, plan du temple

 

Il agrémente ensuite chaque lieu de souvenirs de villes où il a vécu ou qu’il a traversées durant ses nombreux séjours en Chine. Dans la deuxième série des enquêtes (Le paravent de laque, Le monastère hanté, Le pavillon rouge et Meurtre à Canton), il fait voyager le Juge Ti ; il situe Le motif du saule dans la capitale et La perle de l’empereur se déroule à Pou-Yang. La majorité des villes citées dans les différents volumes des enquêtes du juge Ti sont fictives. Leur implantation sur la carte ci-dessous est donc inventée, en se basant sur les quelques éléments définis par l’auteur (province, proximité d’une côte ou d’une ville réelle).

lieux des enquêtes du juge Ti sous les T’ang

 

Les romans ou nouvelles se déroulent en journées, elles-même divisées en trois parties : matin, après-midi et soir. Il est assez peu question de dates et d’heures car les chinois de cette époque ne vivaient pas rivés sur leur montre. Le juge suit ce rythme et tient en général trois audiences dans la journée. le calendrier officiel ne comportant pas de dimanche, le seul congé officiel était le jour de l’An.

Structure et forme des romans

Les affaires criminelles à résoudre vont toujours par trois, suivant ainsi la matrice du Dee Gong An (trois affaires criminelles résolues par le juge Ti). Suivant la coutume chinoise, le premier chapitre contient un épisode qui introduit de façon voilée le thème du récit qui va suivre. Chaque chapitre est précédé de deux ou trois phrases qui le résument.

Robert Van Gulik s’est écarté des romans policiers chinois anciens sur deux points : d’une part, le nom du criminel n’est révélé qu’à la fin alors que les chinois trahissaient ce point dès le début du roman. “La description détaillée des mouvements et contre-mouvements du détective et du meurtrier apportent au calme lecteur un plaisir analogue à celui qu’éprouve l’observateur d’une partie d’échec.

D’autre part, le nombre de personnages. Une présentation (nom, métier, relation familiale) de tous les personnages au début de chaque roman permet au lecteur de se retrouver parmi les noms asiatiques. Robert van Gulik a diminué considérablement le nombre de personnages des romans anciens afin de faciliter la lecture d’un occidental. Le nombre moyen des personnages est de deux douzaines, voire moins dans les dernières aventures alors que “Les vieux romans chinois ont en général une distribution dix fois plus nombreuse. Cela ne trouble pas les lecteurs ; doués d’une mémoire prodigieuse des noms et d’un sixième sens pour les degrés de parenté, ils apprécient les récits généreusement peuplés.”

Le style du roman policier chinois exige une prose simple : peu (pas assez) de passages descriptifs, les faits s’enchaînent les uns aux autres, le récit multiplie les péripéties et use d’un dialogue rapide : dire beaucoup en peu de mots.

Une dernière remarque concernant les éléments surnaturels. Les romans anciens usaient et abusaient de fantômes, lutins divers et créatures hybrides. Robert van Gulik, sans les supprimer totalement, leur donne une existence entre le rêve et la réalité. Deux interprétations peuvent être faites d’un même fait : l’une naturelle et l’autre surnaturelle. Cet éclairage fantastique n’est pas des plus déplaisants à la lecture des romans.

Le contexte historique

La majorité des historiens s’accordent à considérer la dynastie Tang comme l’une des périodes les plus brillantes de la littérature et de l’art (égale, voire supérieure à la période Han). Il faut noter le système administratif et de gouvernement né sous les Sui, et amélioré sous les Tang, s’appuyant sur des lettrés confucianistes ayant réussi divers examens, dans lesquels la connaissance des classiques et de la poésie était prépondérante. Ce système de concours d’état assurait l’excellence de ses serviteurs. Mais la contrepartie d’un tel système est que son organisation pyramidale ne vaut que si le sommet est structuré et parfaitement intègre. Or, c’est, entre autres, ce point faible qui va entraîner le déclin de l’empire. A partir du milieu du VIII ème siècle, la situation se dégrade. La stabilité économique est compromise, et la défaite militaire contre les Arabes en Asie Centrale à Talas (en 751 après J.C.) va sonner le glas de la puissance militaire chinoise : le déclin s’amorce et va se poursuivre durant des siècles. Affaiblie, la dynastie doit faire face à des rebellions populaires, des complots et des intrigues à la Cour, la situation économique se dégradant. En 907, les envahisseurs venus du nord mettent un terme au règne de la dynastie Tang. Les années à venir verront la Chine morcelée en cinq dynasties nordiques et dix royaumes.

La justice à l’époque du juge Ti

Le territoire soumis à la juridiction d’un juge  était la plus petite unité administrative de la complexe machine gouvernementale chinoise : il comprenait, en général, une ville entourée de murs et de quatre-vingts kilomètres de campagne environnante.

Depuis le début de l’Empire chinois jusqu’à l’établissement de la République en 1912, le magistrat de district joue à la fois le rôle de juge, jury, de procureur impérial et de détective. L’exercice de ses fonctions l’obligeait souvent à mener lui-même les enquêtes. judiciaires. Pour ce faire il choisissait trois ou quatre hommes qu’il attachait à sa personne, car il ne pouvait compter sur le personnel du tribunal : sbires, gardes, geôliers et contrôleur des décès – notre actuel médecin légiste – avaient leur occupations quotidiennes. Le juge est celui “qu’on prévient immédiatement lorsqu’un crime vient d’être découvert, c’est lui qui examine les lieux pour trouver des indices révélateurs, c’est lui encore qui convoque les témoins, cherche le coupable, l’arrête, le contraint aux aveux et veille enfin à ce que le juste châtiment de son crime soit administré.”

Le juge présidait le tribunal, percevait les impôts, enregistrait naissances, mariages et décès, et veillait au maintien de l’ordre public. “Comme son influence se faisait sentir au cours des différentes phases de l’existence de chacun, on l’appelait  “le magistrat-père-et-mère-de-tous”“.

Selon la loi chinoise ne peut être déclaré coupable que celui qui a avoué ses crimes: tous les moyens étaient bons pour obtenir ces aveux. Un système de contrôles variés empêchait les abus de pouvoir. “Modeste rouage dans la colossale machine administrative impériale, le juge devait rendre compte de chacun de ses actes à ses supérieurs et joindre à son rapport tous les documents originaux.” Chaque fonctionnaire était responsable des actions de ses subordonnés et s’il existait un moindre doute, l’affaire était renvoyée devant un autre juge. S’il s’avérait que le juge avait commis une faute ou une erreur, de sévères mesures disciplinaires étaient prises contre lui. (…) C’est encore l’opinion publique qui freinait avec le plus d’efficacité les abus du pouvoir judiciaire. Le Lu-hing -document antérieur au début de l’ère chrétienne – déclare : Les juges doivent agir en accord avec l’opinion publique”. Toute séance, ainsi que l’enquête, était publique et le peuple avait possibilité de mettre en mauvaise posture un juge inique. Un censeur impérial, investi d’une autorité absolue, n’avait de comptes à rendre qu’à l’empereur et pouvait arrêter sur le champ n’importe quel fonctionnaire.

Les illustrations

Les gravures qui illustrent les romans sont dessinées par Robert Van Gulik lui-même. Il s’inspira pour ce faire du style chinois de la dynastie Ming. Outre les plans mentionnés plus haut, les illustrations servent quelquefois à montrer des objets de la vie quotidienne :

Par exemple, le bureau du juge Ti dans diverses illustrations est orné du matériel de calligraphie d’un fonctionnaire. Pierre à encre,  bâtons d’encre,  pinceaux et porte pinceau, la pierre à encre sur laquelle broyer l’encre, le martelet, morceau de bois très dur, de forme oblongue d’une trentaine de centimètres, appelé tching-t’ang-mou : le bois-qui-met-la-crainte-dans-la-salle. Il y avait encore un pot cylindrique dans lequel se trouve un certain nombre de baguettes en bambous. Ces baguettes servaient à indiquer le nombre de  coups de fouet destinés au coupable. Le juge jetait ces baguettes à terre  et le chef des sbires les ramassait une à une après chaque coup de fouet.

Par ailleurs, mobilier, vêtements et coiffures sont schématiquement dessinés mais apportent un éclairage sur les objets de la vie quotidienne et chaque roman ou nouvelle apporte son lot de détails supplémentaires sur la vie sociale des Tang. Il reste à se plonger dans la lecture de ceux-ci…

Le juge Ti dans d’autres romans

Plusieurs écrivains ont repris le personnage du juge Ti après Van Gulik.

Il joue un rôle important dans le roman historique de Lin Yutang Lady Wu, a True Story, (Londres, 1959).

Le personnage du juge Ti est ensuite repris dans les années 1990  par deux Américains, Eeanor Cooney et Daniel Altieri, dans deux romans : L’Impératrice des mensonges et La Révolte des lettrés. Ces récits sont indépendants de ceux de Van Gulik.

Le Français Frederic Lenormand a ressuscité à son tour le juge Ti dans une série de romans toujours en cours aux éditions Fayard. La série compte 21 tomes à ce jour. Contrairement aux affaires racontées par Cooney et Altieri, les récits français s’insèrent scrupuleusement dans la chronologie tracée par Robert Van Gulik mais la psychologie des personnages diffère radicalement de celle des héros de ce dernier.

Le Néerlandais Janwillem van de Wetering , mieux connu pour sa série des policiers Grijpstra et De Gier, a donné en 1997 le recueil Le juge Ti prend son luth, incluant la courte pièce homonyme.

Plus récemment, Zhu Xiaodi (朱小棣), un auteur chinois vivant aux Etats-Unis, a écrit un recueil de nouvelles intitulé Les Nouvelles Affaires du Juge Ti (Tales of Judge Dee) (2006).

Le Français Sven Roussel a quant à lui publié en 2008 La Dernière Enquête du juge Ti.

Bibliographie

Robert Van Gulik, Les aventures du Juge Ti, Ed. intégrale en quatre volumes, Ed. La découverte, Pulp fictions, 2004

2 commentaires sur « Les aventures du juge Ti : Van Gulik »

Laisser un commentaire