Le japonisme (II) : le mobilier (1)

Goldwin, Table pliante “Smallhythe” (1872)

À l’Exposition universelle de Paris de 1867, les Européens découvrent un archipel, le Japon, qui s’ouvre après plus de deux cents ans de relatif isolement à la suite de l’expédition du Commodore Perry en 1853. Les occidentaux découvrent l’art japonais et le critique d’art Philippe Busy (1830-1890) invente le terme “japonisme” qui désigne un mouvement qui durera une quarantaine d’années, mais dont l’influence perdurera. Toutes les formes artistiques de la fin du XIXe siècle du début du XX e siècle seront touchées. Dans cet article, un premier survol sur le mobilier.

Le style anglo-japonais

Edward William Godwin (1833-1886)

Godwin  devient au cours des années 1860 un des acteurs essentiels du japonisme, pour le compte notamment d’une des boutiques très courues du Londres d’alors, Liberty and Co. Papiers peints, textiles imprimés, céramiques et mobilier, il répond ainsi aux grandes commandes qu’il reçoit de la famille royale (la princesse Louise au palais de Kensington) ou de l’élite du goût (la maison atelier, à Chelsea, de son ami Whistler). Tout en adaptant ses propositions aux attentes de sa clientèle, Godwin n’en impose pas moins, ici et là, une simplification de ligne et de teinte largement inspirée de sa connaissance intime des modèles asiatiques.

Godwin, buffet, 1867, H.182 cm,L , P.56 cm Victoria and Albert Museum, Londres

Ci-dessus, buffet élégant et dramatique, tout à fait approprié pour une utilisation dans une salle à manger. Fonctionnel, avec des tiroirs, des étagères réglables et un support équipé pour recevoir un grand plat entre les placards. E.W. Godwin a conçu la première version de ce buffet en bois noirci, un bois bon marché, en 1867. Il a ensuite changé pour l’acajou noirci en constatant que le bois choisi d’abord était instable. L’exemplaire ci-dessus, conservé au Victoria and Albert Museum à Londres, est en acajou noirci, poignées argentées et panneaux incrusté de cuir gaufré.

Godwin, sideboard

Plusieurs versions de l’original ont été faites entre 1867 et 1888, avec des variations dans le design, dans la décoration ou dans le nombre de pieds ainsi que dans les bois utilisés (sapin, acajou, chêne et pin).

Godwin, sideboard 3

Chaise d’appoint anglo-japonaise en bois d’ébène, attribuée à Edward William Godwin

Table pliante de style anglo-japonais “Smallhythe” (1872)

Cette table pliante, européenne et très fonctionnelle dans son principe, en bois noirci et laiton, adopte néanmoins une asymétrie toute japonaise, par ailleurs, la sobriété des lignes correspond à l’épure des meubles et intérieurs japonais.

Godwin, Table pliante “Smallhythe” (1872),images@louvreabudhabi.ae

Le décrochement de l’étagère supérieure rappelle celui des meubles pour le thé (cha-dansu). Le bois noirci était d’usage courant au Japon, même s’il s’agissait plutôt de laque.

Godwin,Table pliante “Smallhythe” (1872),images@louvreabudhabi.ae

Le quadrillage de la partie inférieure évoque celui des shôji, panneaux coulissants  des maisons japonaises. Par ailleurs, la compartimentation en surfaces asymétriques rappelle les subdivisions des surfaces des maisons japonaises.

Godwin,Table pliante “Smallhythe” (1872),images@louvreabudhabi.ae

Goldwin,Table pliante “Smallhythe” (1872),images@louvreabudhabi.ae

Enfin, les demi-cercles sont une forme couramment usitée au Japon, notamment en ferronnerie sur les meubles japonais.

Christopher Dresser (1834-1904) 

Célèbre artiste britannique, Christopher Dresser tient une place unique dans le paysage artistique de l’ère victorienne. Il comprend rapidement et avant tout le monde le rôle que l’industrie peut avoir dans la production artistique. Il cherche alors des collaborations avec les grands industriels britanniques de l’époque (notamment la Coalbrookdale Company) pour explorer l’aspect fonctionnel des objets et développer la géométrisation des ornements qu’il conçoit.

Dresser découvre les arts décoratifs japonais au cours de l’ Exposition Universelle de 1862. Les principes de simplicité et d’harmonie véhiculés par la céramique liée aux cérémonies de thé vont profondément inspirer l’artiste. Il entreprendra un voyage au pays du Soleil-Levant en 1877 pour approfondir sa connaissance de la culture japonaise.

Christopher Dresser, chaise en acajou noirci, 1880-1883,@Victoria and Albert Museum, Londres

Datant des années 1880-83, cette chaise en acajou noirci combine une forme simple avec une disposition inhabituelle d’entretoises verticales et diagonales dans le dossier. Elle est simplement décorée d’anneaux et de zigzags incisés et dorés autour des pieds et des principaux supports du dossier.  Elle a été fabriquée par Chubb & Co pour l’Art Furnishers’ Alliance.  Selon un catalogue de vente de 1883, cette chaise était à l’origine destinée à un salon ou à un boudoir. La chaise est faite d’acajou plutôt que d’un bois moins cher comme le sapin ou le pin, qui étaient normalement utilisés pour les meubles peints. La finition noircie et la simplicité structurelle montrent l’influence des designs japonais.

L’influence japonaise se retrouve également dans la large production de pièces d’orfèvrerie et de dinanderie où les volumes sont strictement géométriques, non décorées sur leur surface et où la fonctionnalité prime sur l’ornement.

C.Dresser, théière, 1878, Victoria and Albert muséum, Londres

 

Christopher Dresser a conçu des objets utilitaires pour le grand public, en utilisant pleinement les dernières techniques de production de masse et il est donc souvent considéré comme le “père du design industriel”.

C. Dresser, théière, ca 1879

Un livre de James Dixon & Sons de 1879  décrit le designer comme « japonais anglais », et souligne l’influence japonaise dans certaines des conceptions de ferronnerie les plus radicales de Dresser.

C. Dresser, théière, 1879

Il aura une forte influence sur les designers des XXe et XXIe siècles et notamment sur le mouvement Bauhaus. En ce sens on peut le considérer comme un proto-moderniste.

L’introduction de la laque

Eileen Gray

Depuis le début du XVIe siècle, la véritable laque asiatique n’était plus disponible en Europe, de sorte que les artisans européens avaient fait de leur mieux pour imiter les effets de la laque asiatique en utilisant d’autres ingrédients naturels. Au début des années 1900, des moyens ont été conçus pour transporter avec succès la laque asiatique.

Des artisans japonais sachant l’utiliser sont également arrivés en Europe : l’architecte et designer irlandaise Eileen Gray (1878 – 1976) a étudié l’art de la laque japonaise à Paris avec Seizo Sugarawa (1884 – 1937), un artisan japonais qui était venu à Paris pour réparer des travaux de laque destinés à l’Exposition Universelle de 1900. Gray est devenue l’une des premières Occidentales à travailler avec de la vraie laque d’Asie de l’Est, qu’elle a appliquée à ses propres créations de meubles contemporains.

Screen, Eileen Gray, about 1923

Le paravent ci-dessous fut une refonte radicale du paravent traditionnel. Il est construit à partir de 28 panneaux distincts. Ces panneaux pivotent sur des tiges d’acier et peuvent être ajustés pour former une cloison semi-transparente à la fois décorative et fonctionnelle. Eileen Gray a repris ce concept pour l’intérieur d’un appartement à Paris, commandé par la modiste Suzanne Talbot. Là, un «écran» similaire de 450 panneaux bordait les murs et s’étendait en partie dans la pièce.
Sur ce paravent, chaque panneau est laqué noir, certains ont un carré en relief au centre. Ce détail rehausse doucement la surface et adoucit la sévérité globale du dessin géométrique.

Screen, Eileen Gray, about 1923

Jean Dunand (1877-1942)

À la fois sculpteur, dinandier, orfèvre, mosaïste, laqueur et décorateur, Jean Dunand est l’une des figures de proue du mouvement Art déco. En 1912, il s’intéresse à l’art de la laque et commence sa formation auprès du maître japonais Seizo Sugawara, qui a déjà formé Eileen Gray. Son art est tiré de la technique asiatique. La sève végétale est mêlée à des pigments et d’autres matériaux. La première couche est posée sur un support, séchée pendant plusieurs jours dans un endroit humide, poncée, avant de répéter l’opération, parfois une dizaine de fois.(1) Émerveillé par les nombreuses possibilités qu’offre ce matériau naturel extrait de l’arbre à laque, Jean Dunand multiplie expériences et recherches afin de mettre au point un procédé de fabrication égalant les techniques orientales et donne naissance à un art de la laque occidentale. En 1921, il présente ses premiers panneaux, paravents et meubles à la galerie Georges Petit.  Le succès ne se fait pas attendre, ce qui lui vaut de prestigieuses commandes, notamment des panneaux pour le décor intérieur des paquebots Atlantique et Normandie, ou encore pour le Palais de la Porte Dorée. La reconnaissance est telle que Jean Dunand est nommé président de la section Laque de l’Exposition internationale de Paris en 1939.

Jean Dunand & Jean Goulden Commode à l’anglaise, pièce unique, 1921

Petite commode de forme rectangulaire en bois laqué polychrome et laque argent. Un décor de paysage abstrait en façade et sur les côtés, les deux vantaux au revers laqué noir, l’intérieur en érable moucheté aménagé de sept tiroirs, les poignées de tirage en laque chocolat ; quatre pieds d’angles.

Paravent aux carpes, 1928

Le thème des poissons nageant dans les fonds marins entre les rayons lumineux rappelle l’influence japoniste (2). Les écailles dorées et scintillantes de cette nage sereine sont suggérées par une variation de motifs et de lignes géométriques, qui rappelle les somptueux vases en dinanderie de l’artiste.

Jean Dunand, Paravent aux carpes, 1928

En 1928, il utilise dans le paravent ci-dessous, l’or et l’argent de manière tout aussi graphique. Dans des rais de lumière dorée pénétrant l’eau noire de la laque, il fait varier à l’envi les motifs animant le corps de ses poissons, dont les têtes sont tatouées de motifs géométriques semblables à ceux de ses vases. Le museau cerclé d’une frise de triangles, le front paré de petits cercles entre de gros yeux ronds, ils libèrent des bulles parfaitement cylindriques, pailletées de métal précieux. La délicatesse du travail de Dunand se marie à merveille avec le raffinement du japonisme.

Jean Dunand, paravent aux carpes détail,

 

Trois léopard s’abreuvant, 1930

Panneau en laque arrachée brune et laque bleue sur fond uni à la feuille d’or, 78 166 cm. Ces trois fauves ont été réalisés à un moment charnière de la carrière de Jean Dunand, et sont remarquables par la rare combinaison de deux techniques de laque.  Dans cette pièce, probablement réalisée vers 1930, le créateur montre une nouvelle fois toute l’étendue de son talent de conteur et de sa maîtrise technique. Depuis sa rencontre avec le maître laqueur japonais Seizo Sugawara en 1912, Dunand a développé son savoir-faire, patiemment, méticuleusement. Laques brune et bleue composent les corps des félins, qui s’épanouissent sur un fond uni à la feuille d’or. Deux techniques ont ici été employées : la laque arrachée et la laque lisse. Et cette combinaison est chose rare dans son œuvre. Utilisée pour créer du relief et introduire un jeu sur les textures, la première est obtenue en appliquant sur la matière encore fraîche une spatule en bois, retirée ensuite de manière brusque. Ce mouvement produit une granulation de la surface, par la suite adoucie grâce à une étape de ponçage. Une méthode qui permet, par exemple, à l’artiste de représenter les taches des léopards.

Jean Dunand, Trois léopards s’abreuvant, vers 1930

Panneau aux poissons japonais, 1936

Jean Dunand, 1877-1942, Panneau aux poissons japonais, 1936.

Le paravent en bois laqué ci-dessous est rehaussé d’un savant agencement de lignes géométriques qui relève du vocabulaire cubiste. Chaque feuille, terminée dans sa partie inférieure par une découpe dentelée, exhibe sa composition propre, l’ensemble dégageant un dynamisme résolument Art déco. Pièce maîtresse dans la production de Jean Dunand, ce paravent au décor rectiligne compte parmi les derniers du genre. L’artiste, qui a toujours fait coexister les tendances figuratives et abstraites dans sa création, se tourne dès lors vers des compositions résolument ancrées dans le réel.

Jean Dunand, paravent en laque,laque, 1926

Magicien du métal sur ses vases de dinanderie, récompensés par une médaille d’or saluant l’habileté de leur réalisation et l’inventivité de leur décor lors de l’Exposition internationale de Milan, en 1906, il associera laque et dinanderie sur plusieurs de ses vases comme on peut le voir dans l’exemple ci-dessous.

vase Jean Dunand.jpg

Jules Leleu et Katsu Hamanaka

Leleu- Hamanaka, pravent de Cheminée, 1926

Paravent de cheminée à trois feuilles en laque sur métal, décor pourpre et or, chaque feuille : 76 x 35 cm.

Ce paravent porte la signature de Jules Leleu et Katsu Hamanaka. Décoré de chats et de feuillages or et pourpre, il rappelait l’élégance de l’un et la magnificence de l’autre. Hamanaka arrive à Paris en 1924 et approfondit l’art de la laque traditionnelle japonaise auprès du maître Seizo Sugawara. À partir de 1929, il commence à exposer dans tous les Salons parisiens, tels ceux des artistes indépendants et des artistes décorateurs. Si, à ses débuts, il réinterprète les motifs ancestraux de son pays natal, il s’oriente dans les années 1930 vers une expression plus figurative. Il collabore alors avec les décorateurs à la mode, Jacques-Émile Ruhlmann, Jacques Adnet et Jules Leleu ; avec ce dernier, il aménage une cabine de luxe sur le paquebot L’Atlantique. Jetant un pont entre tradition asiatique et modernité occidentale, ce paravent est une pure splendeur.

Charlotte Perriand

À l’aube de 1940, alors que le Japon est en plein essor technique, le gouvernement appelle la jeune Charlotte Perriand à venir conseiller la production d’art industriel du pays. Tout juste installée à Tokyo, elle y découvre une philosophie, un esthétisme, et un art de vivre qui lui correspondent particulièrement. Pendant qu’elle traverse le pays, donne des conférences dans les écoles, les centres de production, elle repense peu à peu l’espace de vie japonais. La vie sur tatami, le minimalisme du mobilier et les savoir-faire de l’archipel lui inspirent l’année suivante une exposition intitulée Contribution à l’équipement intérieur de l’habitation au Japon : “Sélection-Tradition-Création”.

Pour l’occasion, Charlotte Perriand décide de réinterpréter ses meubles emblématiques à travers le prisme nippon. Cela donnera naissance à la série Tokyo, qui emploie des matériaux traditionnels du japon.

Un jour qu’elle se rend à l’institut de Tokyo, elle aperçoit une pince à sucre faite de bambou, un objet habituellement réalisé en métal en Europe : la vue de ce simple ustensile lui insuffle l’idée de transposer sa Chaise longue en acier chromé dans un bambou flexible et confortable. Ce sera la naissance de la Chaise longue Tokyo.

Charlotte Perriand, Chaise longue Tokyo

Dans les grands magasins de Tokyo et Osaka seront ensuite exposés ses classiques revisités avec les matériaux locaux : la Banquette méandres faite en lames de bambou.

Banquette méandre par Charlotte Perriand, assemblage composé d’éléments normalisés, ossature bois et placet en lames de bambou, 1940.

Dans la même série, la Dormeuse Tokyo.

Charlotte Perriand. Dormeuse Tokyo

La chaise longue pliable, conçue en 1939 s’intègre à l’univers artisanal japonais : elle comporte une ossature avec des coussins tissés en paille de riz. Le tout pouvant se transformer en fauteuil ou pouvant servir de pouf !

CHAISE-LONGUE-pliante BAMBOU, Charlotte Perriand

Perriand a sillonné tout le pays, à la recherche des techniques artisanales japonaises. Sa démarche s’accorde assez bien avec le « Mingei », mouvement artistique japonais qui réaffirme la valeur traditionnelle de l’artisanat japonais. En cela, Charlotte Perriand partage le même sens de l’épure que Soêtsu Yanagi, un des principaux théoriciens du mouvement. « Je partageais les réflexions de Soêtsu Yanagi, liant l’usuel à la matière sans surcharge décorative ». Le fils de Yanagi, Sôri Yanagi, se formera auprès de Charlotte Perriand et deviendra un designer de premier plan au Japon.

CHAISE-LONGUE pliante -BAMBOU, Charlotte Perriand

CHAISE-LONGUE-pliante,BAMBOU, Charlotte Perriand,

Treize ans après plus tard, au cours d’un second voyage, elle imagine à Tokyo une manifestation artistique sans frontières entre les disciplines et les arts qu’elle intitule “Synthèse des arts”. Dans un espace au sol en pierre, la végétation s’infiltre entre les meubles de Perriand, les céramiques de Fernand Léger, les tapisseries de Le Corbusier où les tableaux d’Hans Hartung et de Pierre Soulages, ses contemporains. Charlotte Perriand imagine ici un quotidien équilibré entre l’ergonomie du mobilier et ce qu’elle appelle le “besoin d’art de chacun”.

Reconstitution de l’exposition Synthèse des Arts au musée d’Art Moderne de Saint-Etienne en 2013

La coutume du service sur plateau, l’élégance des idéogrammes japonais et l’esthétisme minimaliste des origamis lui inspirent une table basse et une petite chaise (La Chaise Ombre).

Chalotte Perriand, table basse

Ces meubles sont onstruits à partir d’un simple pliage d’une feuille de contre-plaqué noir qui, regardé en deux dimensions, pourrait rappeler les traits d’un idéogramme.

Charlotte Perriand, chaise Ombre, (1954).jpg

Inspirée par les lignes pures et harmonieuses de la villa impériale Katsura à Kyoto (3), l’étagère Nuage l’une de ses créations les plus iconiques – fait sa toute première apparition dans cette exposition de 1955. Alternance de pleins et de vides, chaque étagère pourrait symboliser un espace japonais.

Charlotte Perriand, étagère nuage.jpg

 

Comme on le voit l’influence du Japon sur le mobilier occidental est multiple : emprunt des matières (laque et bambou), des formes (simplicité des lignes, géométrisation), de l’iconographie (carpes) et de principes esthétiques (asymétrie, fragmentation des espaces) ; elle ne peut se réduire à un simple exotisme provisoire, mais sera la fondation d’une transformation profonde des arts occidentaux. (4)

Notes

(1) Pour d’autres articles sur la laque japonaise voir :

les laques japonais (1)

les laques japonais (2) : le maki-e

les laques japonais (3) : les laques Negoro

(2) Les carpes koi sont un sujet familier au Japon, comme on peut le voir sur le paravent ci-dessous. Peinture à l’encre (sumi-e) magistralement exécutée  sur papier, de carpes dans un ruisseau sur fond d’or.

Japon, Carpes, paravent à six feuilles par Mori Ippo 1798-1871

Ci-dessous, un détail de ce paravent:

Japon, Carpes, paravent à six feuilles par Mori Ippo 1798-1871, détail

(3) La villa impériale de Katsura fera l’objet de prochains articles. ici, juste une vue intérieure en rapport avec la bibliothèque nuages de Charlotte Perriand.

katsura-rikyu-syokintei

(4) Pour un autre article sur le japonisme voir le japonisme (1) : la mode

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