Les livres brûlés et fossilisés du céramiste Yohei Nishimura emmènent le spectateur dans une transformation étonnante de la matière.
Les livres brûlés et fossilisés du céramiste Yohei Nishimura emmènent le spectateur dans une transformation étonnante de la matière.
Chine, néolithique, culture majiayao, type banshan
La Chine possède une tradition historique de plusieurs millénaires qui fait d’elle la plus longue civilisation au monde. L’archéologie, en tant que science moderne de recherche sur le terrain n’est pourtant apparue qu’assez tardivement, dans les années 20. Actuellement des milliers de sites ont été exhumés. Dans cet article, un aperçu des poteries de la Chine néolithique. Lire la suite de “Céramiques du néolithique chinois”
Céladon de Longquan de la dynastie des Song du Sud, XIIIe siècle. Musée Guimet, Paris
Les porcelaines de la dynastie des Song du Sud (1127-1279) furent renommées dans le monde entier pour leur beauté « classique » : formes simples et élégantes, glaçure unie, sur le modèle des céladons. À la différence du monde coloré et cosmopolite des Tang, les Song prisaient fort les classiques de la pensée confucéenne et les nobles principes ; sur le plan artistique, ils privilégiaient une esthétique sobre et raffinée. Les céramiques d’époque Song sont d’ailleurs très souvent monochromes, et les motifs décoratifs, lorsqu’ils sont présents, restent très discrets. Lire la suite de “Dynastie des Song : céladons de Longquan”
Dynastie Tang ( 618-906 ) quatre musiciennes, polychromie rouge et noire H.26,4cm
A l’époque Tang, les tombes de la maison impériale et de l’aristocratie abondent en statuettes funéraires, les mingki, dont bon nombre représente des femmes, s’adonnant aux activités et aux divertissements les plus variés. Les figurines humaines nous donnent une foule de renseignements sur la vie quotidienne des Tang, que ce soit sur l’organisation de la société, les loisirs, les vêtements, ou encore les techniques artistiques. Lire la suite de “Mingki : figurines funéraires Tang”
Sous la dynastie Song, le confucianisme ambiant avait créé une classe de lettrés qui s’adonnaient à des passe-temps raffinés telles que le poésie, la musique, la calligraphie et la culture du thé (cha wenhua). C’est à cette époque que s’organisent les concours de préparation et de dégustation pour identifier non seulement l’origine du thé mais également celle de l’eau utilisée. On se reçoit entre connaisseurs et on met en scène le thé en mettant en valeur ses accessoires qui évoluent en préciosité. Sous la dynastie Qing, la théière et le gaiwan (tasse recouverte d’un couvercle) apparaissent.
Ci-contre,Femme préparant le thé – Brique estampée – Dynastie Song (960-1219).
Coupe à vin, porcelaine blanche, H. 4 cm. xve siècle. Musée national de Corée
Au commencement de la période Joseon (1392-1897), inspirés par la porcelaine Yuan et Ming venant de Chine, les potiers coréens parvinrent à produire de la porcelaine à pâte dure. Il fallait une cuisson à très haute température (1300°C ou davantage) pour que le processus de transformation de la matière soit complet. La porcelaine dure ainsi obtenue était extrêmement solide et d’une blancheur lustrée de toute beauté. D’une grande technique, ces porcelaines sont caractérisées par une élégance de formes sans prétention, simple et pure, à la fois austère et sensuelle. Lire la suite de “Corée, la porcelaine blanche Joseon”
Une poterie japonaise fascinante et unique grâce aux flammes. Lire la suite de “Le Raku : Chôjiro et successeurs”