Art du bambou : Tanabe Chikuunsai IV

Tanabe Chikuunsai IV

Un dicton japonais affirme : “Trois ans pour fendre le bambou, huit ans pour le tresser”, ce qui signifie qu’il faut trois ans pour apprendre à préparer le bambou, et huit ans pour apprendre à le tresser dans la forme voulue et pour que les deux mains soient totalement imprégnées par la tradition. Mais, selon la devise des Tanabe, “Toute tradition est un défi, et Chikuunsai IV  va s’attacher à transmettre une “tradition” répondant de manière créative à ce défi, plutôt qu’une tradition consistant simplement à reproduire la même chose. C’est pourquoi l’oeuvre de Tanabe Chikuunsai IV peut, à juste titre, est considérée à la fois comme traditionnelle et contemporaine. Lire la suite de “Art du bambou : Tanabe Chikuunsai IV”

La peinture de bambou (3) : Zheng Xie

Zheng Xie, encre sur papier,178 x 96 cm

Egalement appelé Zheng Banquiao, renommé pour sa calligraphie autant que pour sa peinture, Zheng Xie est né en 1693 et mort en 1765 à Yangzhou. Fonctionnaire sous la dynastie des Qing, (mandchous, 1644-1911), calligraphe, poète et peintre, spécialisé dans la peinture de bambous, de rochers et d’orchidées, il faisait partie des “huit excentriques de Yangzhou” et vécut de sa peinture.  Lire la suite de “La peinture de bambou (3) : Zheng Xie”

La peinture de bambou (2) : Li Kan

Bambous et oiseaux, Li Kan, (1245-1320)

Peintre de la Dynastie des Yuan (dynastie mongole, 1271-1368), actif à Jikiu, près de Pékin, Li Kan est un maître de la peinture de bambous. Il est également  l’auteur d’un recueil sur les bambous, le Zhupu. Bon peintre, il aime se promener dans les bambouseraies pour observer le comportement des branches dans le vent et la pluie, dans le soleil et la brume, d’où le caractère très vivant de ses compositions.  Lire la suite de “La peinture de bambou (2) : Li Kan”

La peinture de bambou (1) : Wen Tong

Wen Tong (1018-1078), (attibué à) bambou,

Instrument des lettrés lorsqu’il est utilisé comme manche de pinceau ou d’étui pour ceux-ci, le bambou, découpé en lamelles qui étaient reliées entre elles par de fines cordelettes.  servait également de support pour écrire avant l’invention du papier. Omniprésent dans la peinture de paysage, le bambou, en raison de la structure très graphique de son tronc, composé par convention du premier trait de calligraphie, et de son feuillage nuageux, a toujours été un motif privilégié par les peintres calligraphes aussi bien que par les poètes. Lire la suite de “La peinture de bambou (1) : Wen Tong”