La peinture de bambou (1) : Wen Tong

Wen Tong (1018-1078), (attibué à) bambou,

Instrument des lettrés lorsqu’il est utilisé comme manche de pinceau ou d’étui pour ceux-ci, le bambou, découpé en lamelles qui étaient reliées entre elles par de fines cordelettes.  servait également de support pour écrire avant l’invention du papier. Omniprésent dans la peinture de paysage, le bambou, en raison de la structure très graphique de son tronc, composé par convention du premier trait de calligraphie, et de son feuillage nuageux, a toujours été un motif privilégié par les peintres calligraphes aussi bien que par les poètes. Lire la suite de “La peinture de bambou (1) : Wen Tong”

Ryokan : poète et calligraphe

“Ryōkan” by Yasuda Yukihiko (1884-1978)

Ryōkan Taigu (大愚 良寛, Taigu Ryōkan,1758-1831)est un moine et ermite, poète et calligraphe japonais. Né Eizō Yamamoto (山本 栄蔵, Yamamoto Eizō), il est plus connu sous son seul prénom de moine Ryōkan (良寛, signifiant « Grand-Cœur »). Ryōkan est l’une des grandes figures du bouddhisme zen de la fin de la période Edo. Au Japon, sa douceur et sa simplicité ont fait de lui un personnage légendaire. Lire la suite de “Ryokan : poète et calligraphe”

OGAWA Ito : La papeterie Tsubaki

Hakoto a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand mère. Elle fait ses premiers pas comme écrivain public, car sa grand mère lui a enseigné dès le jour de ses six ans  l’art difficile de la calligraphie, art pratiqué par sa famille depuis l’époque d’Edo. Le choix des mots, la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre, qui “incarne” véritablement l’expéditeur. Elle répond aux souhaits les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : avis de décès pour un singe, cartes de voeux, annonce de divorce, lettres de condoléances, billet doux, lettres d’adieux, ou encore message d’excuses après une bourde commise lors d’une soirée alcoolisée.

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L’écriture chinoise : les origines

IMG_2551Nous commencerons par une légende concernant les origines de l’écriture chinoise, puis seront présentées trois écritures en fonction de leur apparition chronologique : l’écriture osécaille,  la grande sigillaire et la petite sigillaire. Les appellations de ces écritures diffèrent selon les époques et ne relèvent pas d’une grande cohérence : parfois le nom donné à un système d’écriture vient du support sur lequel elle a été employée (osécaille, par exemple), parfois de son emploi (sigillaire), parfois encore de son créateur (zhou). Le terme même d’écriture peut être exprimé par les vocables de wen, shu, shufa. Enfin, seront donnés quelques exemples de calligraphes employant la sigillaire du XVIIIème s. au XXème s.

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