Les livres brûlés et fossilisés du céramiste Yohei Nishimura emmènent le spectateur dans une transformation étonnante de la matière.
Les livres brûlés et fossilisés du céramiste Yohei Nishimura emmènent le spectateur dans une transformation étonnante de la matière.
Chine, néolithique, culture majiayao, type banshan
La Chine possède une tradition historique de plusieurs millénaires qui fait d’elle la plus longue civilisation au monde. L’archéologie, en tant que science moderne de recherche sur le terrain n’est pourtant apparue qu’assez tardivement, dans les années 20. Actuellement des milliers de sites ont été exhumés. Dans cet article, un aperçu des poteries de la Chine néolithique. Lire la suite de “Céramiques du néolithique chinois”
Céladon de Longquan de la dynastie des Song du Sud, XIIIe siècle. Musée Guimet, Paris
Les porcelaines de la dynastie des Song du Sud (1127-1279) furent renommées dans le monde entier pour leur beauté « classique » : formes simples et élégantes, glaçure unie, sur le modèle des céladons. À la différence du monde coloré et cosmopolite des Tang, les Song prisaient fort les classiques de la pensée confucéenne et les nobles principes ; sur le plan artistique, ils privilégiaient une esthétique sobre et raffinée. Les céramiques d’époque Song sont d’ailleurs très souvent monochromes, et les motifs décoratifs, lorsqu’ils sont présents, restent très discrets. Lire la suite de “Dynastie des Song : céladons de Longquan”
Kanjiro Kawaï, bol, Japon, XXe s.
C’est en 1925, qu’est créé, au Japon, le terme mingei par le penseur, écrivain et collectionneur Yanagi Soetsu (1889-1961). Le mouvement sera animé par lui-même et deux potiers, Hamada Shôji (1894-1978) et Kawai Kanjirô (1890-1966). S’ouvre alors le débat entre la pérennité des cultures traditionnelles et l’adoption de la civilisation industrielle ; ils s’alarment de la disparition des artisanats ruraux japonais que contribue à révéler Yanagi Soetsu et partagent leur foi dans la valeur éthique que doivent avoir les objets les plus usuels de la vie quotidienne. Ces objets trouvent leur valeur dans l’exigence d’efficacité et de qualité et dans la beauté qui résulte des pratiques et de l’intuition créatrice. Nouveau débat sur le rapport entre la forme et la fonction, qui trouve ici une réponse éthique et aiguille notre réflexion sur la distinction — aux frontières discutées et discutables — entre art et artisanat à l’éclairage de la vie quotidienne et de la spiritualité. Lire la suite de “L’esprit Mingei selon Yanagi Soetsu”