Hakoto a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand mère. Elle fait ses premiers pas comme écrivain public, car sa grand mère lui a enseigné dès le jour de ses six ans l’art difficile de la calligraphie, art pratiqué par sa famille depuis l’époque d’Edo. Le choix des mots, la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre, qui “incarne” véritablement l’expéditeur. Elle répond aux souhaits les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : avis de décès pour un singe, cartes de voeux, annonce de divorce, lettres de condoléances, billet doux, lettres d’adieux, ou encore message d’excuses après une bourde commise lors d’une soirée alcoolisée.