Zhang Xiaogang (1) : mémoire individuelle et collective

Zhang Xiaogang, Bloodline n 3, 1995

Ayant grandi pendant la Révolution culturelle, Zhang Xiaogang explore les thèmes de la mémoire et de l’identité individuelle dans le contexte du collectivisme chinois. Il a été rendu célèbre pour sa série « Bloodline », portraits stylisés et souvent monochromes (noir et blanc) de familles chinoises dont les poses rappellent la tradition chinoise des portraits familiaux de la Révolution Culturelle. Mémoire individuelle, mémoire collective, histoire personnelle et histoire standardisée sont autant de thèmes qui traversent l’oeuvre de Zhang Xiaogang.  Lire la suite de « Zhang Xiaogang (1) : mémoire individuelle et collective »

La peinture de bambou (3) : Zheng Xie

Zheng Xie, encre sur papier,178 x 96 cm

Egalement appelé Zheng Banquiao, renommé pour sa calligraphie autant que pour sa peinture, Zheng Xie est né en 1693 et mort en 1765 à Yangzhou. Fonctionnaire sous la dynastie des Qing, (mandchous, 1644-1911), calligraphe, poète et peintre, spécialisé dans la peinture de bambous, de rochers et d’orchidées, il faisait partie des « huit excentriques de Yangzhou » et vécut de sa peinture.  Lire la suite de « La peinture de bambou (3) : Zheng Xie »

La peinture de bambou (2) : Li Kan

Bambous et oiseaux, Li Kan, (1245-1320)

Peintre de la Dynastie des Yuan (dynastie mongole, 1271-1368), actif à Jikiu, près de Pékin, Li Kan est un maître de la peinture de bambous. Il est également  l’auteur d’un recueil sur les bambous, le Zhupu. Bon peintre, il aime se promener dans les bambouseraies pour observer le comportement des branches dans le vent et la pluie, dans le soleil et la brume, d’où le caractère très vivant de ses compositions.  Lire la suite de « La peinture de bambou (2) : Li Kan »

La peinture de bambou (1) : Wen Tong

Wen Tong (1018-1078), (attibué à) bambou,

Instrument des lettrés lorsqu’il est utilisé comme manche de pinceau ou d’étui pour ceux-ci, le bambou, découpé en lamelles qui étaient reliées entre elles par de fines cordelettes.  servait également de support pour écrire avant l’invention du papier. Omniprésent dans la peinture de paysage, le bambou, en raison de la structure très graphique de son tronc, composé par convention du premier trait de calligraphie, et de son feuillage nuageux, a toujours été un motif privilégié par les peintres calligraphes aussi bien que par les poètes. Lire la suite de « La peinture de bambou (1) : Wen Tong »

Hiramatsu, le bassin aux nymphéas

Hiramatsu, reflets du couchant sur l’étang, détail

Hiramatsu Reiji est un peintre japonais, né en 1941 à Tokyo. Il grandit à Nagoya et se destine tôt à être peintre selon la technique traditionnelle du nihonga, mais suivant la volonté de ses parents, il fait d’abord des études de droit et d’économie à l’université d’Aichi. Il commence donc sa carrière d’artiste après ses études et est aujourd’hui considéré comme un des plus grands peintres japonais de nihonga. Lire la suite de « Hiramatsu, le bassin aux nymphéas »

Yan Pei-Ming (1): Le portrait revisité

YAN PEI-MING, Yan Pei-Ming- Blue Portrait of the Artist, 2016, oil on canvas, 50 × 50 cm. Courtesy MDC Hong Kong.

Yan Pei-Ming (严培明 ) est un artiste peintre français d’origine chinoise, né en 1960 à Shanghai en Chine. Depuis 1980, il s’est établi en France et travaille entre Dijon et Paris. Connu pour ses gigantesques portraits, notamment de Mao, il est également un peintre d’histoire et de faits divers (dont nous parlerons dans un autre article). Sa peinture questionne les notions de portrait, d’image, d’effigie,  ou d’icône liées à celles de la représentation et de la picturalité, de la figuration et de l’abstraction, de l’identité et de l’humanité, du même et de l’impermanence.

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Lee Ufan (2) : les peintures

Lee Ufan From winds

Lee Ufan From winds

Ce deuxième article sur Lee Ufan s’attachera plus particulièrement à sa peinture. (Pour ses dispositifs en trois dimensions et sa biographie, voir ici.) Excepté les premiers tableaux qui montrent une toile entièrement couverte d’une seule couleur, les suivants, déclinés en séries qui se renouvelleront toutes les décennies, montreront points et lignes, traits libres, puis touches de couleurs — passant progressivement au noir et blanc — qui dialogueront avec le blanc de la toile laissé vierge. Comme pour ses dispositifs de pierre et de métal,  Lire la suite de « Lee Ufan (2) : les peintures »