Le japonisme (II) : le mobilier (1)

Goldwin, Table pliante “Smallhythe” (1872)

À l’Exposition universelle de Paris de 1867, les Européens découvrent un archipel, le Japon, qui s’ouvre après plus de deux cents ans de relatif isolement à la suite de l’expédition du Commodore Perry en 1853. Les occidentaux découvrent l’art japonais et le critique d’art Philippe Busy (1830-1890) invente le terme « japonisme » qui désigne un mouvement qui durera une quarantaine d’années, mais dont l’influence perdurera. Toutes les formes artistiques de la fin du XIXe siècle du début du XX e siècle seront touchées. Dans cet article, un premier survol sur le mobilier. Lire la suite de « Le japonisme (II) : le mobilier (1) »

Le tansu : meuble japonais de rangement

 

tansu japonais

Connu pour son style épuré et minimaliste si caractéristique, l’intérieur traditionnel d’un habitat nippon, tout en sobriété, se consacre uniquement à l’essentiel. En opposition à une architecture intérieure de style occidental beaucoup plus fournie, une habitation japonaise comporte peu de meubles. Cependant, il y en a un que l’on retrouve toujours, c’est le tansu... Lire la suite de « Le tansu : meuble japonais de rangement »

Nendo : design minimaliste

nendo, cabbage chair, 2008

Oki Sato est né en 1977 à Toronto au Canada où il vécut jusqu’à l’âge de dix ans. Il étudie l’architecture à la Waseda University de Tokyo et obtient son diplôme supérieur en 2002. La même année, le studio Nendo voit le jour à Tokyo. Il ouvre le bureau de Milan en 2006. Le magazine Newsweek le classe parmi les « 100 Most Respected Japanese » en 2007. Aujourd’hui, il se retrouve sur la scène internationale, disposant de bureaux à Tokyo et à Milan.

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KURAMATA : un mobilier post-moderniste

Kuramata portrait

Shiro Kuramata (倉俣 史朗) est né le à Tôkyô et décédé le 1 . Décorateur d’intérieur et designer, il créa lieux et objets, et ce sont ces derniers qui feront l’objet de ce premier article. Au 20e siècle, la soif moderniste  pour la simplicité japonaise et la pureté structurelle a fortement influencé le dogme fonctionnaliste : « la forme suit la fonction ». Dans les années 70, Kuramata rejoue le modernisme en flirtant avec les limites entre la forme et la fonction pour choisir l’ambiguïté. Les caractéristiques poétiques uniques de ses créations confirment leur caractère hybride entre art et design, transparence et solidité, unicité et pluralité. Kuramata voulait questionner les contraintes fonctionnelles par le jeu et ses créations restent en suspens dans un état de flottement incertain où des roses figées fleurissent à jamais.

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